Il est rappelé aux résidents qu’il est strictement interdit de brancher une hotte aspirante sur une bouche de VMC.

En effet, cette pratique a plusieurs conséquences :

- Odeurs de cuisine envoyées dans les autres appartements.
- Encrassement des conduits.
- Déréglage de l’aspiration.
- Dépôt de graisses inflammables dans les tuyaux.

Toute personne en infraction est susceptible de devoir payer les dégâts causés par une telle pratique, ainsi que les frais de remise en état du système VMC.

 

En cas d’incendie ou autre dégât, sa responsabilité sera mise en cause et ne sera pas couverte par son assurance.

  

Un entretien courant à la charge de l’occupant

Le principe de la ventilation mécanique contrôlée (VMC) est extrêmement simple: l’air est introduit en façade, circule dans le logement, puis est extrait dans les pièces humides, à savoir la cuisine, la salle de bains et les WC, avant d’être rejeté. Et ce via un équipement motorisé dans les combles ou en toiture. Le propriétaire ou le locataire qui occupe un logement équipé d’une VMC est censé s’assurer au niveau de son appartement que l’air circule, autrement dit qu’il y entre et qu’il en ressort. Ce qui revient à assurer un entretien courant et régulier de la VMC, à défaut duquel divers désordres risquent d’apparaître: odeurs persistantes, condensation, moisissures, craquellement des peintures, autant de signes qui doivent alerter.

 

Une inspection annuelle obligatoire

Au-delà de la bouche d’extraction, l’entretien de la VMC relève de la copropriété. Aucune réglementation spécifique n’existe en la matière. Le législateur impose seulement, dans le cadre de la sécurité incendie, une inspection annuelle, afin de vérifier que le système de ventilation fonctionne correctement (article 101 de l’arrêté du 31.1. 86, JO du 5.3)

 

Un Nettoyage recommandé tous les cinq ans

Le nettoyage du réseau de VMC est toutefois préconisé en moyenne tous les cinq ans. Il consiste en un dépoussiérage à l’intérieur des colonnes verticales sur lesquelles sont embranchés les conduits débouchant dans les logements. Une opération à réaliser en partant du haut, c’est-à-dire au niveau du caisson de ventilation, élément moteur de l’installation généralement situé dans les combles ou sur le toit de l’immeuble. La majorité des professionnels procède à un «brossage mécanique». Il s’agit de passer une tringle avec une brosse mettant en suspension les particules aspirées. Mais la technique sans doute la plus efficace est «l’aérocurage», qui se pratique à l’aide d’un compresseur à air comprimé. En tout état de cause, l’entreprise qui procède à l’opération de nettoyage va obturer les bouches afin d’empêcher que les saletés décollées ne refluent à l’intérieur des appartements. «L’accès aux logements est indispensable, mais les occupants sont avertis du passage de l’entreprise par un affichage effectué par le syndic dans l’immeuble»